Un jour, en 2008, Mr et Mme Belair ont annoncé à leurs enfants qu’ils partiraient visiter les Etats-Unis pendant les vacances scolaires. Dès lors, les petits Belair eurent la chance de partir visiter ce pays tous les ans.
Entre les voyages dans les différents états des USA et les différentes croisières dans les caraïbes, souvent au mois de Février, Darylène Belair eu donc la chance de profiter de paysages diverses tout en découvrant des cultures différentes de la sienne.
Aussi, en 2016, elle eut l’opportunité de participer à un voyage scolaire avec son lycée, le lycée Sonny Rupaire. Durant 1 ou 2 semaines, un groupe d’une vingtaine d’élèves issus de différentes classes entreprirent leur premier voyage sans leurs parents, pour beaucoup d’entre eux.
Le programme était clair, une immersion totale dans la culture New Yorkaise. Par groupes de 2, les élèves intégrèrent des familles de New York et se déplaçaient comme des résidents afin de rejoindre un centre de formation, ou les points de rendez-vous pour les visites.
Après l’intégration de Darylène à l’ENSAP Bx, elle fut surprise de découvrir qu’un voyage scolaire était prévu chaque année par l’équipe de formation afin de permettre aux étudiants de profiter de différentes cultures architecturales. Ainsi, en Janvier 2019, la promo entière entamait 10heures de bus afin de rejoindre la ville de Porto au Portugal ; et en Octobre 2020, pour Barcelone en Espagne, afin de visiter leur futur lieu de projet. Malheureusement, Covid oblige, les voyages de 2021 ne purent avoir lieu. Espérons que cela sera possible l’année d’après.
Depuis le très jeune âge, Darylène nourrit une passion pour la musique. Et surtout la musique afro américaine ; vous me direz que tout est lié…
Ses parents peuvent sans aucun doute se plaindre d’avoir entendu la jeune fille écouter de la musique toute la journée, et cela peu importe l’heure, du matin au soir, et même parfois durant son sommeil ; RnB, Rap, Pop, tout y passait.
Aussi, en 2012, elle commença à s’initier au Piano, en prenant des cours de Piano et de Solfège ; et en apprenant à jouer ses morceaux préférés du moment au Piano.
Une passion pour la musique qui ne tarda pas à s’élargir à d’autres genres, plus locaux tel que le Zouk, le Kompa, la Dancehall, la Trap Antillaise et même du Bouyon.
Son départ pour la France métropolitaine en 2018 lui permit aussi de retrouver des liens avec ses racines musicales africaines, l’Afro, racines revisitées évidemment, mais aussi de retrouver le lien avec son archipel, avec des musiques qui l’ont ouvert au monde, comme le Zouk Rétro.
Il y a toujours une raison à une passion ; la raison de celle-ci était une interdiction. Comme à peu près tous les parents, ceux de Darylène voulait la faire attendre le plus longtemps possible avant de l’autoriser à utiliser le maquillage et le vernis.
Lorsqu’elle en eut le droit, la petite Darylène ne fut nullement intéressée par le maquillage, surprenant pour une petite fille. Par contre, elle fut immédiatement séduite par le vernis, et commença donc à en utiliser. Très vite, des limites sont fixées, utilisation en French uniquement. Ce fut un mal pour un bien…elle apprit à maitriser cette technique sans avoir besoin d’aide.
Plus tard, lorsqu’elle eut le droit à toutes les couleurs, elle prit donc un malin plaisir à essayer différentes couleurs, différentes techniques ; il était d’ailleurs rare de voir ses ongles nus. Comme vous pouvez l’imaginer, quelques proches (principalement sa mère) ne manquaient pas de profiter de la passion de la jeune fille, on peut dire que cela aide de pouvoir avoir ses ongles faits gratuitement.
A chacun de ses voyages, elle ne manquait pas de refaire son stock de vernis, et lorsqu’elle déménagea à Bordeaux, elle emmena pour près de 10 kg de vernis et acheta même un meuble qui leur est à présent dédié.
Hmm… que dire ? La photographie fait partie intégrante de la personne qu’est Darylène. Surement grâce à son caractère, elle a longtemps préféré se retrouver seule entourée de nature qu’avec d’autres personnes. Ainsi, désireuse de capturer l’instant présent, elle avait pris l’habitude de faire des photos de tous les paysages devant lesquels elle s’émerveillait.
Vous remarquerez sûrement qu’il n’y a pratiquement jamais personne sur ses photos. Et sa réponse à cela était : « Le paysage est tellement plus beau que les gens ».
Plus tard, lors de son cursus en architecture, elle apprit donc à photographier les bâtiments, mais aussi les personnes qui les habitent.
Cependant, pour ne rien vous cacher, le nombre de photos a considérablement diminué pendant l’année, en général de Septembre à Juin, car les principaux trajets de la jeune femme ne sont que ceux entre son école et son domicile, soit quelques mètres, totalement urbanisés.
Le dessin, serait ce que l’on appelle une passion innée. Depuis sa naissance, Darylène aime dessiner, elle a commencé avec les paysages, en lien avec sa passion pour la photo, puis dessinait tout ce qu’elle voyait, des stylos, des gommes… Comme toutes les personnes qui aiment dessiner, et même celles qui n’aiment pas particulièrement, on pouvait trouver des petits dessins sur à peu près toutes les feuilles de cours de la jeune fille.
Tout comme pour la musique, elle tenait un cahier de dessin, et tout ce qu’elle ne dessinait pas dessus y était collé peu de temps après ; sûrement dans l’optique d’avoir la possibilité de constater son évolution au fil des années. Car il lui arrive encore aujourd’hui de tomber sur un de ses cahiers et de critiquer ses propres créations.
Après la période du dessin de ce qu’elle avait sous la main, elle se tourna vers le dessin de personnages de Mangas. Pourtant, elle n’a jamais aimé les mangas, elle aimait simplement les dessiner. Vous pourriez même trouver dans ses albums des photos d’elle en train de dessiner, à coté de la piscine en vacances.
Pour ensuite finir par le dessin d’architecture ; des maisons qui lui plaisaient ou simplement qu’elle trouvait remarquable. Je crois que ce cahier de dessin se décompose maintenant en deux grosses reliures d’environ 50 pages, si ce n’est pas plus.
Ayant toujours été intéressée par les matières scientifiques durant son cursus scolaire, le choix de la filière Scientifique n’a pas été compliqué pour la jeune fille. Cependant, son aversion pour les Sciences de la Vie et de la Terre pourrait potentiellement poser problème car cette matière était l’une des principales du cursus.
Elle choisit donc immédiatement les Sciences de l’Ingénieur, discipline dont elle ne connaissait rien jusque-là mais qui pourrait s’avérer intéressante.
Après avoir donc intégré une filière particulièrement affectionnée par le genre masculin, elle découvre une vraie passion pour sa spécialité, les sciences de l’ingénieur ; plus précisément pour la partie programmation qu’elle découvre au cours des projets d’études de 1re et de Terminale : Le Projet InterDisciplinaire (PID) et les Travaux Personnels Encadrés (TPE).
Projets qui lui permirent de créer une poubelle à ouverture automatique ainsi qu’un système d’assistance au créneau.
Darylène a même choisi de prendre en option l’enseignement ISN, Informatique et Sciences du Numérique, qui lui permis d’apprendre les bases de la programmation Html et permis de créer le jeu 404. Ainsi, cette passion lui permit, lors de ses études de coder lors de l’enseignement Art’Lab , en deuxième année d’architecture, mais aussi de créer le site ici présent, elle-même.
Vous souvenez vous du cours d’Arts Plastiques obligatoire au Collège, de la 6e à la 3e ? Beaucoup de personnes s’accorderaient à penser que ce cours ne servait à rien, et bien Darylène, l’adorait, pas pour pouvoir jouer avec les couleurs ou colorier, mais parce que ce cours lui a permit de confectionner ses premières maquettes.
En 5e, en mathématiques, la jeune fille aimait beaucoup monter les géométries à partir de patrons. Comme elle avait aussi tendance à finir plus tôt ses exercices, le prof lui imprimait des patrons pour qu’elle puisse s’amuser. J’aime à penser que c’est de là qu’est née la passion pour la modélisation.
Ainsi, en Arts plastiques, il avait été demandé d’écrire le mot que l’on préférait d’une manière originale, Darylène avait choisi, le mot Musique, un papier cartonné et une paire de ciseaux et avait découpé des patrons des différentes lettres.
Quelques jours plus tard, toujours dans la même matière, le nouveau sujet était : Déplacer un bâtiment dans un autre environnement. Alors que d’autres personnes avaient opté pour un collage, ou un dessin, Darylène s’était lancée dans la création d’une maquette d’environ 70 cm par 45 cm représentant une ville, où elle avait, bien entendu, créé une route suspendue et un lac. Je ne vais pas vous mentir, elle s’est longtemps demandé comment elle représentait l’eau du lac, et avait même pensé à mettre un bac d’eau. Elle avait fini par opter pour un aplat de couleur bleu, sûrement par manque de temps.
Elle aimait aussi aider son petit frère à la confection de maquettes lorsque c’était son tour. Que peut-on dire ? Elle aimait cela !
Maintenant que vous connaissez sa passion pour la programmation et les maquettes, on peut alors facilement comprendre une passion pour les différents logiciels. Des logiciels de dessins tel que Autocad aux logiciels de modélisation, comme Sketchup, en passant par les logiciels de Rendu tel que Twinmotion ou des logiciels de mise en forme ou retouches tel que Photoshop ou Indesign. Vous l’aurez compris, la jeune femme aime créer par elle-même. Vous me direz, les études d’architecture exigent l’utilisation d’une certaine quantité de logiciels afin d’obtenir des rendus complets. Pourtant cette passion était déjà présente les années précédentes…Vous retrouverez sûrement des archives de ses projets Kozikasa lorsqu’elle imaginait déjà, à 8 ans, la maison de ses rêves.
