Il est vrai qu’avant de commencer ce stage, j’avais quelques appréhensions ; il s’agissait pour moi de choisir d’effectuer un stage de deux mois dans un laboratoire de recherche plutôt qu’une agence d’architecture. Ce qui m’avait finalement aidé à me décider est sans doute la flexibilité qu’offrait ce stage ainsi que la garantie qu’il soit accepté par l’administration (contrairement à la première demande).
Ce stage m’a permis de prendre conscience de mes lacunes mais aussi de commencer à les combler. La première partie de la mission ne nécessitait pas de production de ma part. Pourtant, en redessinant les documents de d’autres étudiants, j’ai analysé à travers leurs yeux. Aussi, j’ai pu découvrir des œuvres architecturales situées non loin de l’école, dessinées par de grands noms de l’architecture contemporaine.
Durant la seconde partie de la mission, j’ai pu me familiariser avec ce qui caractérise Frank Lloyd Wright. Je dois avouer que depuis les premières œuvres qui m’avaient été présentées, Frank Lloyd Wright est un architecte qui m’inspire. Ce fut donc une chance pour moi d’en apprendre plus sur son travail.
D’une façon générale, ce stage a été bénéfique, tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Le fait que le début du stage soit à cheval avec le Semestre 8 m’a aidé à m’organiser, à reprendre confiance en mon travail et à retrouver de la motivation. Jongler entre les cours, le stage et l’agence pour laquelle je travaille m’a amené à regretter qu’il n’existe pas de formation d’architecte en alternance. Au final, je peux dire sans hésitation que le stage a indirectement renforcé ma détermination dans l’idée de devenir architecte. Pourtant, bien qu’il m’ait beaucoup apporté intellectuellement, pour mon vocabulaire ou ma culture architecturale, je suis arrivée à une conclusion assez radicale. Je sais maintenant que le travail en laboratoire ne m’intéressera pas dans ma vie professionnelle future.